PoulpStory, le Blog d'une Fille qui Ralentit
5 Mai 2017
Pourquoi doit-on encore utiliser les réseaux sociaux en 2017?
Cette question, je me la pose régulièrement. Trop, certainement.
Parce que ce n'est pas trop mon truc. Mais que la plupart de mes contacts y sont, alors j'y suis aussi. Parce que pour développer son business en 2017, il faut être dans la place. Et the place to be, c'est l'Internet 2.0.
Suite à mon retour de vacances, j'avais prévu de faire des trucs... et je me rends compte que j'ai fait beaucoup, mais que je peine encore à m'organiser.
Mon point faible: la communication.
Je suis en passe d'obtenir le nouveau diplôme à la mode: community manager.
Sauf que je fais beaucoup (trop) d'activités. Et que bien communiquer sur chaque activité, et ben ça prend du temps! Mais que faire un choix et prioriser mes activités, ça me brise le coeur.
Il y a pourtant bien une donne importante qui pourrait m'aider à choisir rapido: communiquer efficacement sur l'activité qui doit être rentable et pérenne. Seulement voilà, avec un oeil d'ingénieur, ça tombe sous le sens. Mais dès que je laisse parler mon côté sensible et artistique, c'est l'anarchie, la manif, la révolution entre mon moi et mon Moi.
Le mieux, pour éviter de choisir serait donc de tout garder, mais de prioriser les médias et et les quantités d'informations.
Cette semaine, j'ai donc décidé de supprimer le compte Facebook pro que j'avais créé. Parce que sur le papier et selon les geeks, c'est bien d'avoir deux comptes FB. Mais que dans la vraie vie, quand on n'est pas geek (je n'ai même pas FB Messenger sur mon portable...), et ben c'est relou! Genre: je ne m'y connecte jamais.
Alors ne garder qu'un seul compte FB? Le perso. Oui mais j'ai des clients et des contacts pro qui me demandent en amie.. sauf que je ne me sens pas leur amie. J'ai encore une vision archaïque de l'amitié, aussi virtuelle soit-elle il semblerait... Non, ce n'est pas parce que je vous ai rencontré sur un salon 15 minutes qu'on est ami. Je ne tiens pas à partager avec vous mes photos de week-end (même si je n'en publie pas), ou ma dernière réalisation culinaire (même si je n'en réalise pas non plus).
Bon alors, il y a le filtre sur le type de public à qui on diffuse l'info. Oui. Mais moi ca me saoule de tout paramétrer à chaque fois. Oui elle est relou la fille. Surtout que les infos postées sur FB appartiennent... à FB! Et que demain...on ne sait jamais.
Il semblerait qu'il me faille revoir ma conception de l'utilisation des réseaux sociaux en eux-même. Ne plus les considérer simplement comme un utilisateur lambda qui publie des trucs à la va-vite après sa journée de boulot. Mais comme un vrai outil de communication. Pour mon avenir.
Alors ma page Facebook perso deviendrait par défaut ma page pro... puisque le perso et le pro sont interdépendants dorénavant. Ce n'est pas simple pour moi, ça me gratouille un peu l'estomac. Il semblerait qu'il y a des restes de mon passé professionnel qui ne soient pas encore tout à fait digérés.
Voilà donc le fond du problème, à force de vouloir trop utiliser de cases pour organiser les choses, on en finit par vouloir fermer la boîte en y scotchant le couvercle.
Il ne me reste plus qu'à méditer sur moi-même et reconsidérer ma posture: qui suis-je? Qu'apportes-je au monde et à la société civile? Quel est mon rôle?
A la veille de l'élection présidentielle, cette question me semble plutôt bien tombée: quelle est ma place, comment je rayonne et surtout, quel est le message global que je veux véhiculer à travers mon mode de vie ?
C'est sur cette question existentielle que je vous laisse, sans y apporter de conclusion. Car il me semble que cette question est intemporelle et éternelle, et que si on ne prend pas le temps de se la poser régulièrement, on ne percevra jamais correctement les clés qui ouvriront les portes de Demain.